Le 29 décembre 2016, le Tribunal administratif de Rennes a ordonné le non-lieu à statuer sur la requête de l'association Les Amis de Kervoyal, et a condamné la commune de Damgan à verser 500 euros aux Amis de Kervoyal.

La qualité du recours de l'association (introduit au tribunal le 12 septembre) avait conduit le pétitionnaire du projet à demander à la commune de Damgan le retrait du permis de construire.

La commune ayant retiré le permis en novembre, il n'y avait donc plus lieu à statuer sur la requête.

C'est donc une victoire pour Kervoyal, pour le site de la petite plage qui appartient à tous les damganais.
Victoire contre "l'urbanisation non stop" du front de mer de cette petite plage alors que, comme son nom l'indique, il est de dimension restreinte.

Car c’est un fond de « petite » baie, déjà assez déstabilisé par certaines constructions laissant  très peu de verdure. Ses équilibres, fragiles, qui en font le charme, demandent maintenant, plus que jamais, une attention particulière. 

D'autant qu'il fait partie du kaléidoscope des littoraux du Parc naturel régional du Golfe du Morbihan.

Sur cette partie de la promenade Guillaume Apollinaire -au sud des collectifs Cadoudal- le bâti est encore très aéré. Il appartient au patrimoine bâti de la commune, à mettre en valeur dans son écrin de verdure.

A noter que ce terrain, et celui à la cale, constituent les deux derniers espaces de verdure surplombant la petite plage de Kervoyal. Un à chaque extrémité, comme deux poumons, pour qu'elle ne soit pas étouffée par les tentacules grises de l'urbanisation.

Rappel: Cela fait la troisième fois que Les Amis de Kervoyal protègent un site par la voie du tribunal adminstratif ordonnant le non-lieu à statuer suite au retrait du permis de construire demandé par le pétitionnaire du projet:


Le projet; Mais en réalité les arbres derrière auraient aussi disparu
ainsi que la haie à droite.
On enlève la végétation, on met du béton à la place.