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Espace de respiration entre l'urbanisation: un précédent célèbre
Le 23 mars 1912, Monsieur Paul Bellamy, maire de Nantes, présente devant le conseil municipal le projet d'acquisition de la propriété de la famille Caillé (futur parc de Procès):"Vous savez combien sont utiles à la santé publique ce que les hygiénistes appellent espaces libres, c'est à dire les terrains non bâtis aussi vastes que possibles, plantés d'arbres, aménagés en parcs et jardins et qui, producteurs d'oxygène, laissant circuler sans obstacle l'air pur et la lumière, constituent en quelque sorte les poumons nécessaires à la vie de l'organisme important qu'est une grande ville industrielle...".
Certains conseillers estimaient que d'autres opérations étaient plus urgentes à Nantes, le parc étant situé à la campagne! Le maire signala:"Il arrivera une époque où ce parc se trouvera en pleine ville et les nantais d'alors nous serons reconnaissants de leur avoir ménagé le plaisir d'y passer d'agréables moments".
Ainsi le conseil municipal approuva la promesse de vente et la propriété 12 ha fut acquise pour la somme de 320 000 francs.