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Condamné à 660 millions de dollars, Greenpeace menacé de disparaitre

Parce que l'organisation est venue en aide à la nation des Sioux de Standing Rock

En violation des traités et contre la volonté des sioux, le groupe pétrolier Energy Transfer Partners construit un oléoduc qui va détruire le site sacré et le cimetière indigène de Standing Rock et dont le tronçon souterrain passerait en dessous du lit de la rivière le Missouri.

En septembre 2016, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur les droits des peuples autochtones demande aux États-Unis de suspendre la construction de cet oléoduc, citant les risques importants pour l’eau potable de la tribu sioux de Standing Rock et la destruction potentielle de leurs cimetières et de leurs sites sacrés. En octobre 2016, des représentants des Nations unies se rendent à Standing Rock et font part de leurs inquiétudes concernant la souveraineté autochtone. En novembre, les Nations unies dénoncent un usage excessif et injustifié de la force contre les manifestant·es à Standing Rock.

On estime que 300 fuites de pétrole par an ont lieu dans les oléoducs du pays. (Source : « More Than 300 A Year : New Analysis Shows Devastating Impact of Pipeline Spills » by Deirdre Fulton, staff writer on Common Dreams. Usa, November 17, 2014)

Les peuples autochtones s’auto appellent les « protecteurs de l’eau ».


Photo : Richard Bluecloud Castaneda via Greenpeace

Energy Transfer tente de réécrire l’histoire des protestations menées par les peuples autochtones à Standing Rock, en affirmant qu’elles ont été orchestrées par Greenpeace. L'entreprise a engagé des poursuites judiciaires contre l'association aux États-Unis, et le tribunal l'a condamnée à verser 660 millions de dollars.

Une victoire juridique pour Energy Transfer pourrait s’avérer fatale pour Greenpeace aux États-Unis, mais aussi créer un dangereux précédent pour toute personne qui critiquerait les activités polluantes d’une entreprise aux moyens financiers considérables.

La communauté internationale doit se joindre à Greenpeace pour protéger la liberté d'expression et défendre tous ceux qui expriment leur solidarité avec les peuples autochtones du monde entier. Une pétition est à signerwww.greenpeace.fr/soutenir-greenpeace-contre-industrie-fossile/

18 terrains de football par minute!

Un morceau d'avenir par minute effacé pour la planète...

 En 2024, les régions tropicales ont perdu 6,7 millions d’hectares de forêt primaire, la forêt amazonienne étant la première victime, d’après un rapport publié aujourd’hui par l’observatoire Global Forest Watch. La superficie est quasi équivalente à celle du Panama et correspond à la destruction de 18 terrains de football par minute. Un triste record dû aux incendies alimentés par le changement climatique et à une déforestation qui s’accroît de nouveau au Brésil.
       
Photo de Renting C sur Unsplash

Les scientifiques sont unanimes : mettre un terme à la destruction et à la dégradation des forêts est l’un des leviers les plus efficaces pour lutter à la fois contre le dérèglement climatique et contre la disparition de la biodiversité.
«On assiste aussi à un nouveau phénomène en lien avec l’industrie minière et les métaux critiques» insiste Rod Taylor , directeur du programme forêt du WRI .

Damgan- Montée des eaux, inondations, submersions, et projet de digue

Le projet se situe  au nord de la commune de Damgan, sur une zone d’anciens marais salants qui communiquent avec la rivière de Pénerf.

"L’évolution locale du trait de côte à l’échelle de la cellule hydrosédimentaire de la rivière de Pénerf fait apparaître une vulnérabilité de la commune de Damgan aux risques littoraux, plusieurs secteurs étant situés en zone de submersion marine à un niveau centennal (310 logements correspondant à 450 habitants permanents et 10 entreprises employant 20 personnes seront potentiellement impactés), dont celui du projet, au nord du bourg." Extrait de l'avis MRAE, page 9.

L'avis complet de la Mission Régionale de l'Autorité Environnementale se trouve sur son site:
www.mrae.developpement-durable.gouv.fr/IMG/ pdf/012203_avis_projet_systeme_endiguement_damgan_56_2025apb39.pdf

A la page 15 de l'avis de la MRAE on trouve un chapitre traitant de la montée des eaux sur Damgan et du Plan de prévention des risques littoraux (PPRL). Il souligne que les éléments mentionnés dans le PPRL Presqu'île de Rhuys-Damgan, qui a été approuvé en 2014, ne sont plus à jour:
" Le PPRL prend une valeur de référence moyenne de 0,20 cm d’élévation du niveau marin, et retient un scénario d’élévation du niveau marin de 0,60 cm à l’horizon 2100. Depuis 2007, les publications du GIEC33 ont actualisé ces prévisions et prévoient désormais une élévation du niveau marin comprise entre +29 cm et +110 cm suivant les modèles. L’hypothèse prise pour le projet n’est cependant pas cohérente avec les prévisions issues de travaux plus récents, le rapport « L’adaptation au changement climatique des gestionnaires d’infrastructures de navigation maritime et fluviale en France »34 de novembre 2022 prévoyant une élévation d’environ 0,8 m au niveau du golfe de Gascogne pour 2100. Le niveau de protection35 de l’ouvrage et le niveau de danger36 (respectivement + 4,40 m NGF et +4,60 m NGF rapporté au port du Crouesty) sont cohérents. Cependant, l’ancienneté des données utilisées et le contexte de changement climatique rendent peu fiables les estimations de fréquence de survenue d’épisodes climatiques extrêmes. L’Ae recommande de réexaminer l’hypothèse d’élévation du niveau marin retenue pour le dimensionnement du projet".
Et à la page 16: "la gestion cohérente du trait de côte et des paysages littoraux nécessite d’être appréhendée à l’échelle de la rivière de Pénerf, une action sur un secteur pouvant modifier les évolutions sur les secteurs adjacents, en matière d’érosion."

Troc Vert

Dimanche 13 avril 2025, Place du four à pain à Larmor


Développement de l'urbanisation en question sur le territoire de Vannes-Agglomération

Scot annulé par la Cour administrative d'appel de Nantes

Le Scot ou Schéma de COhérence Territoriale est un document d'urbanisme à l'échelle de plusieurs communes [par exemple le territoire du Scot Arc Sud Bretagne (ASB) couvre 12 communes dont Ambon, Billiers, Damgan], visant à mettre en cohérence l'ensemble des politiques sectorielles, notamment en matière d'habitat, de mobilité, d'aménagement commercial, d'environnement et de paysage. 

Le Scot  s'impose règlementairement aux PLU (plans locaux d'urbanisme).

Or, sur le territoire de la communauté d’agglomération du Golfe du Morbihan, qui comprend de nombreuses communes littorales, le Scot vient d’être complètement annulé par la Cour administrative d’appel de Nantes.

Nous nous réjouissons pour Les Amis des Chemins de Ronde du Morbihan, qui viennent de remporter une belle victoire contre un Scot qui prévoyait trop d'urbanisation. "L’objectif de 200 000 habitants à l’horizon 2035 est basé sur l’observation de la tendance démographique actuelle mais ne s’appuie pas sur un travail prospectif permettant d’apprécier la poursuite du rythme de croissance démographique observé… » Extrait de l’arrêt de la CAA.

Quant au territoire d'ASB, le Scot, en révision depuis 2019, vient d’être arrêté en février 2025, avec pour objectif de maintenir le taux de croissance annuel actuel de 1% pour les 20 prochaines années (deux fois plus fort que dans le reste du Morbihan; l'un des taux les plus importants de Bretagne et de tout l'ouest de la France).

🏴La Nature En Deuil

La LPO se mobilise et appelle à la mobilisation

Du 13 au 21 mars, la LPO se mobilise ainsi partout en France et sur les réseaux sociaux pour porter le “deuil de la nature”: www.lpo.fr/la-lpo-en-actions/campagnes-de-plaidoyer/la-nature-en-deuil

        
        Près de 800 millions d’oiseaux ont disparu d’Europe en moins de 40 ans. 

Message de la LPO:

"Après un demi-siècle de progrès continus, la préservation de la biodiversité est portée disparue.

Des reculs environnementaux sans précédent s’enchaînent depuis plus d’un an. Malgré la forte demande de nos concitoyens et l’urgence à agir, la puissance publique ne cesse de tourner le dos à la protection du vivant.

Un nouveau cap alarmant vient encore d’être franchi avec le vote de la loi d’orientation agricole (LOA) le 20 février dernier, qui dépénalise des atteintes graves telles que la destruction d’espèces protégées ou l’arasement de haies champêtres, et assouplit les réglementations sur les pesticides ou l’implantation de mégabassines.

En parallèle, des attaques injustifiables visent des associations et organismes publics essentiels tels que l’OFB  (Office français de la biodiversité), l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), la CNDP (Commission nationale du débat public)et l’ADEME (Agence de la transition écologique)."

Encore plus de plastique; Qui plus est, dans les écoles...

Après le retour des pailles en plastique décrété par D.Trump en Amérique

Dans la plus grande discrétion, le gouvernement s’apprête à rouvrir la voie au plastique dans les cantines scolaires en modifiant le 1° de l’article D. 541-338 du code de l’environnement. Cette modification aurait pour effet de ré autoriser la vaisselle et les couverts en plastique interdits depuis le 1er janvier 2025.
Commentaire des Amis de Kervoyal déposé sur le site des consultations publiques du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires: "La planète souffre déjà assez de la pollution par le plastique! Il faut avoir le courage politique maintenant de s'opposer aux lobbies du plastique. Et quel exemple pour les enfants à la cantine..! Pas du tout éducatif...".

Damgambas- Projet d'élevage de Gambas à Larmor- Question fondamentale

Une question fondamentale

C'est en novembre dernier que nous avons découvert, en consultant le site Guichet unique | Affichage réglementaire, un projet d'élevage de gambas, "Damgambas", situé à Larmor, entre rivière de Pénerf et marais: amisdekervoyal.viabloga.com/news/projet-d-elevage-de-gambas-a-larmor

Les deux structures ostréicoles existantes et désafectées seraient remplacées, lit-on sur la demande de permis de construire,  par un bâtiment de 534m² de surface de plancher.


Mais comment peut-on envisager de laisser s'installer une entreprise dans une zone de submersion marine, complètement inondée à certaines périodes?


Juste absurde, non?

Or, il faut savoir que la proximité de la mer n'est pas nécessaire pour une telle entreprise: À Saint-Herblain, près de Nantes, la start-up Lisaqua a recréé un véritable écosystème marin en circuit fermé, où les crevettes éclosent et atteignent leur maturation. De même, à Bréal-sous-Montfort, au sud-ouest de Rennes, des crevettes seront bientôt élevées en bassins pour produire plusieurs dizaines de tonnes par an.

Puisque la proximité de la mer n'est pas nécessaire pour ce projet d'élevage, pourquoi ne pas l'installer sur l'une des zones économiques existantes sur le territoire d'Arc-Sud-Bretagne, lesquelles vont encore s'étendre à l'occasion de la révision du Scot? 

Ce serait tout simplement, rien que pour l'entrepreneur, une meilleure solution .

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