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Ouest-France / Bretagne / Vannes / Damgan / Archives du lundi 18-04-2011
À Kervoyal, ils ne veulent pas « baisser la garde » - Damgan
lundi 18 avril 2011« Ça se passe bien avec la mairie, nous sommes écoutés. Mais nous voulons sensibiliser les gens. Nous ne voulons pas baisser la garde », insiste Pierre Carlier, président de l'association Vivre à Kervoyal. Créée il y a près de cinq ans pour que les gens du village se rencontrent et soient représentés à la mairie, l'association veut « améliorer le cadre de vie » du site. « On souhaiterait plus de travaux de voirie, un meilleur embellissement », précise le président.
« La dune recule »
Environ 300 habitants habitent toute l'année à Kervoyal. Lors des grandes marées, et quand arrive l'été, leur environnement tranquille et agréable est perturbé. « Il y a un nombre impressionnant de camping-cars. La seule zone qui peut les accueillir à Damgan, c'est Kervoyal. On en a tous les inconvénients, note Pierre Carlier. On est confronté à l'incivisme des touristes. En période de grandes marées, c'est le ravage, les gens pêchent n'importe quoi et jettent les coquillages qui ne les intéressent pas, poursuit-il. L'été, le ramassage des ordures est insuffisant. J'ai même vu une mère enterrer une couche sale sous le sable ! »
Ces attitudes font bondir le président de Vivre à Kervoyal. De même que le non-respect des sens interdits, l'été surtout. « J'ai peur qu'il arrive un accident, avec un enfant par exemple », note Pierre Carlier. Mais l'association s'inquiète d'autres phénomènes : « la dégradation des dunes par les marées et le nettoyage mécanique. Après chaque tempête, la dune recule, observe Pierre Carlier. On pourrait faire de l'enrochement ». Il souhaiterait également « protéger les arbres menaçant de s'écrouler », agir pour éviter « le déversement des eaux pluviales qui ravagent la petite plage ».
La Ville réfléchit à des solutions pour accueillir les camping-caristes. Quant aux plages, « nous avons choisi un nettoyage doux, progressif », assure Béatrice de Charette, adjointe en charge de la communication, de la culture et du patrimoine. Par ailleurs, quatre « stabiplages » ont été installés sur le sable, un moyen de retenir ce dernier et éviter que les plages ne s'érodent.
Christine BAUCHEREL.