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Raisons de revoir le projet
En bref:
Ø 1ère raison : Non respect de la Charte du Parc naturel régional du Golfe du Morbihan.
Elle stipule qu’avant d’envisager une extension de zone d’activité, une densité minimale de 3000m² de surface de plancher/ha doit être atteinte sur l’existant.
Logiquement, nous demandions donc un diagnostic de l’existant, sa capacité d’accueil, son potentiel restant, une justification chiffrée de l’extension de la zone d’activité.
Mais, le commissaire enquêteur ne nous a apporté - aucune réponse - pour justifier cette extension considérable … du béton, alors qu’il y a encore pas mal d’espaces libres sur l'existant.
Ø La seconde raison de revoir le projet c’est l’incompatibilité de l’extension avec le SCOT Arc-Sud Bretagne. (SCOT : Schéma de Cohérence Territoriale).Cliquer sur le schéma: Le périmètre de l’extension excède celui du SCOT de 3 ha exactement.
Le commissaire enquêteur a bien noté ce dépassement, mais a néanmoins donné un avis favorable -sans réserve-!
Ø D’autres questions posées par les associations sont restées sans réponse. Par exemple,→ Les risques pesant sur l’intégrité d’une trame verte, protégée par la loi Grenelle;
→ La problématique relative à l’adéquation entre la capacité de la station d’épuration de Muzillac, et le développement urbain projeté, qui a été complètement ignorée du Commissaire enquêteur:
1) La zone d’activité est proche du Loc, affluent de la rivière de Pénerf. Or, le contrôle des branchements sur la zone d’activité est l’une des actions « prévues » par le Comité d’acteurs du Parc naturel régional pour la reconquête de la qualité bactériologique de l’estuaire de Pénerf.
2) Le hameau de Kerlann (commune d’Ambon) reçoit les eaux de ruissellement de la zone d’activité. De ce fait il subit des inondations, ce qui pose problème pour l’assainissement autonome du hameau (Il est en effet hors de question d’installer un assainissement collectif pour 3-4 résidents permanents).