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Sur les campings
II - Remarque générale sur les terrains de camping des espaces proches de la mer.
Nous proposons une mesure simple et efficace pour gommer un tant soi peu du paysage l’impact visuel des mobile homes et habitations légères de loisir :
Le règlement pourrait comporter un article supplémentaire ainsi rédigé par exemple : « Les terrains de camping doivent être entourés par une haie de plantations denses formant écran ».
Cette disposition devrait au minimum viser :1 - Les campings entre Tréhervé et Quelescouët, qui sont trop visibles actuellement du sentier côtier, en particulier depuis la rive Est de l’étier de Tréhervé. Un écran végétal complet avec des arbres sur une ligne Sud-Nord( l’existant est morcelé) pourrait judicieusement être mis en place, pour faire « oublier » les mobile-homes et habitations légères de loisirs.
2 - Les campings de Tréhervé, sur leur côté Ouest, pour les isoler de la vue dans l’espace naturel voisin de la commune de Damgan( ils sont sur une ligne de crête de ce côté-là).
3 - Le camping de Cromenach, s’il est déplacé comme le prévoit la révision du PLU , sur son côté Ouest Sud-Ouest et Sud.(voir explication ci-dessous, chapitre III).
III - Remarque générale sur le zonage des terrains de camping.
Il n’est qu’à se rendre sur place pour constater que les mobile homes et habitations légères de loisir ne s’intègrent pas au paysage.
Les terrains de camping sont devenus, avec les évolutions actuelles, des espaces urbanisés : travaux de voirie, de terrassement, pose de lampadaires, d’antennes paraboliques, constructions en dur (sanitaires, salles d’accueil, de réunion, loges de gardien…), mobile homes et habitations légères de loisir présents à l’année.
Tous ces aménagements « dénaturent » un espace naturel, l’urbanisent.
D’ailleurs, au titre de la loi littoral, articles L.146-1 et L.146-5, les terrains de camping sont soumis au même régime que l’urbanisation proprement dite.
Aussi, et en application de l’article L.146-5 précité de la loi littoral « l’aménagement et l’ouverture de terrains de camping… en dehors des espaces urbanisés sont subordonnés à la délimitation de secteurs prévus à cet effet par le PLU… », nous suggérons, un zonage Ul à la place de Nl pour les campings. L’initiative d’Ambon d’instaurer un tel zonage réaliste serait exemplaire, et pourrait conduire, dans le futur, à la prudence quant à l’extension (ou la création) de campings en espace naturel proche du rivage.
IV - Cas particulier du camping de Cromenach.
Est-il judicieux pour le paysage de déplacer ce camping à l’Ouest?
Un coup d’œil sur le site, sur le sentier côtier, en se plaçant à l’Ouest du camping, permet d’envisager l’incidence qu’aurait le déplacement du camping selon deux éventualités :
1 - Ou bien il n’y aura effectivement pas de mobile home et d’habitations légères de loisir à l’Ouest(zone Nl), comme le requiert la révision (règlement) du PLU- ce qui paraît improbable compte tenu de la pression des propriétaires de camping et de la remarque du préfet page 5 de son courrier du 28 octobre 2005 :
►Dans ce cas, l’incidence du déplacement du camping sera sans doute négligeable.
2 - Ou bien il y aura déplacement des mobile homes et habitations légères de loisir du front de mer, dans ce nouveau secteur Ouest (et possibilité de constructions en dur):
►L’incidence visuelle de ceux-ci sera alors, on s’en rend compte sur le terrain, plus importante qu’actuellement. Et cela à cause du relief, puisque le terrain monte en pente du front de mer vers l’arrière. Ils ne seront pas cachés (actuellement, ils sont plus ou moins dissimulés dans les arbres→ importance des arbres en général pour améliorer l’environnement). Il serait donc préférable dans ce cas, de ne pas changer les limites du camping.