Antifouling, diuron, et pollution
Projet de développement de la plaisance
Un antifouling est une peinture que l'on applique sur la coque des bateaux pour y empêcher la fixation des organismes marins.
Cependant, il faut savoir que ces peintures lissantes sont des substances encore très polluantes, appartenant à la famille des biocides.
Ils contiennent en effet des pesticides, en particulier du diuron, dont l'utilisation est pourtant interdite (pour une utilisation en agriculture) depuis janvier 2008 (!).
Leur toxicité indirecte pour l'homme se décline de deux façons:
Aussi, les cales et les sites de carénages devraient être strictement isolés du milieu marin, et les déchets évacués comme déchets toxiques.
Mais il faut aussi savoir que les peintures auto-lissantes s'usent, et se délitent petit à petit dans l'eau de mer, d'où une inévitable pollution.
Dans le bassin d'Arcachon, l'augmentation considérable du nombre de bateaux est l'une des causes soulevée de la pollution.
Or, dans notre baie de Vilaine et alentour, on peut s'attendre encore à une forte augmentation du trafic en mer, puisque il est projeté par les aménageurs (développement durable) de faire passer le nombre des bateaux de plaisance en amont du barrage d'Arzal de 2500 (chiffre actuel) à 4500- 5000.
Cela est-il compatible avec la capacité d'accueil du site?
Cependant, il faut savoir que ces peintures lissantes sont des substances encore très polluantes, appartenant à la famille des biocides.
Ils contiennent en effet des pesticides, en particulier du diuron, dont l'utilisation est pourtant interdite (pour une utilisation en agriculture) depuis janvier 2008 (!).
Leur toxicité indirecte pour l'homme se décline de deux façons:
- Une concentration dans les animaux marins comestibles (poissons, huîtres, moules etc.).
- Une action sur les algues microscopiques (phytoplancton), perturbant les équilibres au profit d'algues toxiques comme le dinophysis.
- Une action sur les algues microscopiques (phytoplancton), perturbant les équilibres au profit d'algues toxiques comme le dinophysis.
Aussi, les cales et les sites de carénages devraient être strictement isolés du milieu marin, et les déchets évacués comme déchets toxiques.
Mais il faut aussi savoir que les peintures auto-lissantes s'usent, et se délitent petit à petit dans l'eau de mer, d'où une inévitable pollution.
Dans le bassin d'Arcachon, l'augmentation considérable du nombre de bateaux est l'une des causes soulevée de la pollution.
Or, dans notre baie de Vilaine et alentour, on peut s'attendre encore à une forte augmentation du trafic en mer, puisque il est projeté par les aménageurs (développement durable) de faire passer le nombre des bateaux de plaisance en amont du barrage d'Arzal de 2500 (chiffre actuel) à 4500- 5000.
Cela est-il compatible avec la capacité d'accueil du site?
Par Marie-Roberte | | 05/02/2009 08:44 | Actualités | aucun commentaire |