Avis défavorable du Préfet sur le PLU de Damgan
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En cliquant ici: Situer la localisation des remarques
Et aussi,
En cliquant ici: réserves à un avis favorable de la préfecture au projet arrêté le 22 mars 2013
Par Marie-Roberte | | 18/10/2012 07:44 | Actualités | 8 commentaires |
par claire, le Vendredi 19 Octobre 2012, 09:23
Il n'est pas facile pour un élu de transposer en PLU toutes les contradictions qui ont été apportées par la superposition des nombreuses lois qui encadrent l'urbanisation d'une commune.
C'est aujourd'hui au cas par cas, terrain par terrain qu'il faut gérer leurs classements dans des zonages qui deviennent aussi complexes et aussi contradictoires que les lois qui les encadrent.
Le SCOT Arc Sud Bretagne étant en gestation et promis pour la fin d'année prochaine voir 2014, il serait sain d'attendre son opposabilité afin que soient tranchés certains points discutables de ce PLU.
Cependant, l'analyse faite par la DDTM, du cas de jurisprudence Le Bono, étend aux groupements de maisons nettement plus importants qu'elle qualifie de "secteurs urbanisés", ce qui auparavant ne concernait que les hameaux de moins d'une vingtaine de maisons.
Ces "secteurs urbanisés" qui n'ont pas été cadrés par la loi littoral de 1986 qui, elle, ne distingue que quatre cas (hameau, village, agglomération, hameau nouveau), sont analysés sur la méthodologie hameau quant à leurs développements: en dedans de leur enveloppe actuelle ou sous condition, pour les terrains en franges, d'être bordés sur trois cotés par des constructions.
En quète d'information de jurisprudence adéquate récente sur ce qui permet à la DDTM cette analyse, je n'en ai pas obtenu de leur part, hormis leur analyse de la jurisprudence "Le Bono", qui selon moi, à sa lecture ne permet nullement une telle prise de position.
Aujourd'hui, ce vide juridique, à moins que quelqu'un puisse m'en apporter la preuve contraire,et l'analyse tacitement reconnue de la DDTM permettraient de pouvoir interdire l'extension d'urbanisation d'un regroupement de constructions même si il comporte plus de 100 unités, dès lors qu'il ne s'agirait pas de village ou de villages étendus qui se qualifie d'agglomération.(comprenant commerces,administration, lieu de culte ou de vie commune).
L'administration semble vouloir imposer ses propres lois, en les modifiant et en n'acceptant pas ce qui a toujours été précédemment entendu: l'interprétation de la loi littoral par les jurisprudences se doit d'avancer en fonction de ce que la justice autorise ou pas, dans sa propre analyse des divers cas qui lui sont localement permis d'étudier.
J'irai presque jusqu'à dire que l'administration morbihannaise se fait justice elle-même, à sa façon.
Il en ressort aujourd'hui une véritable usine à gaz et je peux excuser la déconvenue de Monsieur le Maire de Damgan, qui ne peux être à la pointe de ce qui évolue presque journellement en matière d'urbanisme avec en sus autant de contradictions dans la manière trop édulcorée d'interprêter l'empilement de nos lois.
Bon sens et juste milieu: on ne peut tout accepter des desiderata des uns et des autres, et ceci se transpose dans l'analyse qu'une personne élue, représentative de l'ensemble de la population de Damgan et des souhaits des membres du conseil municipal, fait de sa propre commune.
Doit-on remettre en cause la démocratie?
Deux poids et une mesure: celle prise par la plus haute autorité de Damgan.
Monsieur Le Maire peut ne pas accepter ce que dicté par une administration qui outrepasse parfois ses pouvoirs en faisant appel à la justice administrative qui tranchera sur les analyses faites par la DDTM.
N'en déplaise à certains, et à d'autres.
Claire
Commentaires
1 - très bienpar vertdo, le Jeudi 18 Octobre 2012, 10:32