Les villes et villages ont jusqu'au 15 septembre pour remplir un questionnaire précis. A la clé, l'obtention du label "Villes et villages étoilés".

Témoignage d'un maire d'une commune de lîle de Ré (Sainte-Marie-de-Ré), Madame Gisèle Vergnon, à écouter en cliquant sur le lien suivant:
www.anpcen.fr/docs/20150409004824_b6za0r_doc144.mp4

Le concours "Villes et Villages Etoilés" organisé par l'Association Nationale pour la Protection du Ciel de de l'Environnement Nocturne (ANPCEN) a pour but la promotion et la mise en valeur, par les communes qui concourent, d'un éclairage extérieur visant à prévenir, limiter et supprimer les nuisances lumineuses et notamment soucieux des impacts sur la biodiversité et les paysages nocturnes, sur le sommeil et la santé des habitants, des économies d'énergie, de la limitation des gaz à effet de serre induits, de l'éco-conception et du recyclage des matériels utilisés, ainsi que de la capacité d'observation du ciel nocturne pour les générations actuelles et à venir. Il valorise nationalement les communes qui agissent dans une démarche de progrès.

Il y a déjà 570 communes labellisées de 1 à 5 étoiles. Le label est accordé pour 4 ans. Certaines régions sont plus représentées (Aquitaine, Bourgogne, Rhône-Alpes). En revanche les municipalités du littoral sont plutôt absentes.

Pour cette septième opération, les villes auront jusqu'au 15 septembre pour remplir un questionnaire précis (décrivant leurs équipements, usages, objectifs etc). "L'important est de faire entrer les villes dans cette démarche", explique Anne-Marie Ducroux, présidente de cette association fondée il y a 18 ans. "Répondre au questionnaire leur permet déjà de se poser des questions : A-t-on besoin d'éclairer cet endroit ? Autant ? De cette façon ? Ce qui nous intéresse est que les gens, élus et citoyens, comprennent le sujet, se l'approprient et progressent".

Les points lumineux de plus en plus nombreux. Aujourd'hui, quelque 12.000 communes ont commencé à réduire les durées d'éclairage. Pour autant, depuis 25 ans, la lumière émise par le seul éclairage public a quasi doublé en France (nombre de points lumineux, durée d'activation), souligne l'ANPCEN, qui regrette l'absence de stratégie de l'État sur cette question. "Ce n'est pas seulement une affaire d'économies d'énergie", insiste Anne-Marie Ducroux, qui mentionne les études de chronobiologistes sur la santé humaine, et se préoccupe notamment du boom des LED, en cours sans réel contrôle des pouvoirs publics.

Et pour participer au concours, et recevoir toutes les informations utiles, les communes peuvent écrire à l'adresse suivante: www.anpcen.fr/index.php5