Le projet se situe  au nord de la commune de Damgan, sur une zone d’anciens marais salants qui communiquent avec la rivière de Pénerf.

"L’évolution locale du trait de côte à l’échelle de la cellule hydrosédimentaire de la rivière de Pénerf fait apparaître une vulnérabilité de la commune de Damgan aux risques littoraux, plusieurs secteurs étant situés en zone de submersion marine à un niveau centennal (310 logements correspondant à 450 habitants permanents et 10 entreprises employant 20 personnes seront potentiellement impactés), dont celui du projet, au nord du bourg." Extrait de l'avis MRAE, page 9.

L'avis complet de la Mission Régionale de l'Autorité Environnementale se trouve sur son site:
www.mrae.developpement-durable.gouv.fr/IMG/ pdf/012203_avis_projet_systeme_endiguement_damgan_56_2025apb39.pdf

A la page 15 de l'avis de la MRAE on trouve un chapitre traitant de la montée des eaux sur Damgan et du Plan de prévention des risques littoraux (PPRL). Il souligne que les éléments mentionnés dans le PPRL Presqu'île de Rhuys-Damgan, qui a été approuvé en 2014, ne sont plus à jour:
" Le PPRL prend une valeur de référence moyenne de 0,20 cm d’élévation du niveau marin, et retient un scénario d’élévation du niveau marin de 0,60 cm à l’horizon 2100. Depuis 2007, les publications du GIEC33 ont actualisé ces prévisions et prévoient désormais une élévation du niveau marin comprise entre +29 cm et +110 cm suivant les modèles. L’hypothèse prise pour le projet n’est cependant pas cohérente avec les prévisions issues de travaux plus récents, le rapport « L’adaptation au changement climatique des gestionnaires d’infrastructures de navigation maritime et fluviale en France »34 de novembre 2022 prévoyant une élévation d’environ 0,8 m au niveau du golfe de Gascogne pour 2100. Le niveau de protection35 de l’ouvrage et le niveau de danger36 (respectivement + 4,40 m NGF et +4,60 m NGF rapporté au port du Crouesty) sont cohérents. Cependant, l’ancienneté des données utilisées et le contexte de changement climatique rendent peu fiables les estimations de fréquence de survenue d’épisodes climatiques extrêmes. L’Ae recommande de réexaminer l’hypothèse d’élévation du niveau marin retenue pour le dimensionnement du projet".
Et à la page 16: "la gestion cohérente du trait de côte et des paysages littoraux nécessite d’être appréhendée à l’échelle de la rivière de Pénerf, une action sur un secteur pouvant modifier les évolutions sur les secteurs adjacents, en matière d’érosion."