Histoire à suivre, second épisode
Du Gaston La Gaffe, haut budget
Premier épisode: amisdekervoyal.viabloga.com/news/histoire-a-suivre
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Avec les dernières intempéries, le sentier qui vient d'être construit sur un mur d'enrochements, en décembre, par l'entreprise ETPM Pluvigner, à Kervoyal, au Talais, se casse la figure.
La terre s'éboule derrière les enrochements, et se fissure, menaçant d'emporter une autre partie du sentier qui est devenu dangereux.
Cet aménagement inutile a été réalisé aux frais du contribuable -30 000 euros- et au mépris de la technique, de l'esthétique, de la concertation, et du droit.
Cf. aussi à l'article publié récemment, le 10 janvier, dans Le Télégramme, où Monsieur Le Bahy, géographe et spécialiste de l'aménagement du littoral répète qu"il ne faut surtout pas protéger par des enrochements qui coûtent cher et ne servent à rien. Dès qu'on fait un point dur sur le littoral, ça attaque à côté. C'est vain et ça amplifie le problème".
Esthétiquement, on a un mur de gros cailloux au lieu d'une crique. Si ce modèle était encore d'actualité, un nouveau mur de l'Atlantique s'érigerait sous peu.
Du point de vue de la concertation, encore une fois, elle a été totalement absente. Les Amis de Kervoyal avaient pourtant prévenu la commune des risques techniques.
Avec les dernières intempéries, le sentier qui vient d'être construit sur un mur d'enrochements, en décembre, par l'entreprise ETPM Pluvigner, à Kervoyal, au Talais, se casse la figure.
La terre s'éboule derrière les enrochements, et se fissure, menaçant d'emporter une autre partie du sentier qui est devenu dangereux.
Cet aménagement inutile a été réalisé aux frais du contribuable -30 000 euros- et au mépris de la technique, de l'esthétique, de la concertation, et du droit.
Techniquement, le résultat ne s'est hélas pas fait attendre. L'aménagement ne sert à rien. Le danger persiste sur ce sentier.
Cf. aussi à l'article publié récemment, le 10 janvier, dans Le Télégramme, où Monsieur Le Bahy, géographe et spécialiste de l'aménagement du littoral répète qu"il ne faut surtout pas protéger par des enrochements qui coûtent cher et ne servent à rien. Dès qu'on fait un point dur sur le littoral, ça attaque à côté. C'est vain et ça amplifie le problème".
Esthétiquement, on a un mur de gros cailloux au lieu d'une crique. Si ce modèle était encore d'actualité, un nouveau mur de l'Atlantique s'érigerait sous peu.
Du point de vue de la concertation, encore une fois, elle a été totalement absente. Les Amis de Kervoyal avaient pourtant prévenu la commune des risques techniques.
Légalement, c'est à plusieurs titres que l'aménagement est irrégulier:
- Le mur d'enrochements empiète sur le domaine publique maritime.
- Il a été construit sans autorisation préalable.
- Il contrevient aux dispositions du code de l'urbanisme(article R.111-21, R.146-1 et 2, L.148).
- Il a été construit sans autorisation préalable.
- Il contrevient aux dispositions du code de l'urbanisme(article R.111-21, R.146-1 et 2, L.148).
Cela fait beaucoup!
On se pose également des questions quant à l'utilité de rétablir le sentier piéton à cet endroit, où il était possible de marcher sur la plage à pieds secs, même aux grandes marées selon la commune (qui déclarait le haut de plage au-delà de la limite du domaine publique maritime). Ce sont 30 000 euros investis dans un sentier qui, 20 mètres à peine plus à l'ouest, s'arrête net et ne mène nulle part. Le rétablissement de la servitude littorale semble avoir bon dos ici.
A propos de la protection du littoral, est-ce qu'enfin aussi la commune comprendra qu'il faut cesser de fragiliser les dunes entre Kervoyal et Damgan en y déversant des galets? Galets enlevés de la plage, ce qui la fragilise aussi. Alors que la meilleure protection contre le recul du trait de côte c'est précisément, selon les spécialistes, le sable et les dunes:
amisdekervoyal.viabloga.com/texts/avis-de-m-fatal
amisdekervoyal.viabloga.com/texts/avis-de-mme-hardeguen
Il y a des questions prioritaires avant les élections qui devraient être soulevées.
On se pose également des questions quant à l'utilité de rétablir le sentier piéton à cet endroit, où il était possible de marcher sur la plage à pieds secs, même aux grandes marées selon la commune (qui déclarait le haut de plage au-delà de la limite du domaine publique maritime). Ce sont 30 000 euros investis dans un sentier qui, 20 mètres à peine plus à l'ouest, s'arrête net et ne mène nulle part. Le rétablissement de la servitude littorale semble avoir bon dos ici.
A propos de la protection du littoral, est-ce qu'enfin aussi la commune comprendra qu'il faut cesser de fragiliser les dunes entre Kervoyal et Damgan en y déversant des galets? Galets enlevés de la plage, ce qui la fragilise aussi. Alors que la meilleure protection contre le recul du trait de côte c'est précisément, selon les spécialistes, le sable et les dunes:
amisdekervoyal.viabloga.com/texts/avis-de-m-fatal
amisdekervoyal.viabloga.com/texts/avis-de-mme-hardeguen
Il y a des questions prioritaires avant les élections qui devraient être soulevées.
Par Marie-Roberte | | 29/01/2014 07:14 | Actualités | 3 commentaires |
par Marie-Roberte, le Mercredi 29 Janvier 2014, 23:31
C'est la commune qui a payé ce mur.
Commentaires
1 -par Anonyme, le Mercredi 29 Janvier 2014, 09:48