Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Il était une fois à Kervoyal, de charmantes villas, envoutantes comme un décor de théâtre où se joueraient des histoires un peu mystérieuses.

Elles étaient si jolies au bord de la mer, et pour s'y faire admettre, elles avaient pris soin de leur apparence, jusqu'aux moindres détails, jusqu'aux grilles, piliers, portail d'entrée...

Mais la guerre qui ne respecte rien, les a emportées. Patrimoine à jamais disparu.

Il nous reste à remercier l'association Damgan Histoire et Patrimoine, qui nous fait revivre ces émotions à travers une série de panneaux photographiques intitulée « Au fil du temps », installée depuis cet été dans le village de Kervoyal.

Même si ces panneaux sont superbes, il ne faudrait pas qu'un jour, à leur collection, s'ajoutent  les photos d'un patrimoine bâti disparu: , la Tour des Anglais, l, l'ancienne école du port de Pénerf.
Ces cadeaux, légués par notre Histoire, un peu cabossés par le temps, c'est à nous tous d'en prendre soin, les réparer, les sauvegarder.

PS

Nous venons de prendre connaissance de l'article paru le 20 décembre dans le journal Ouest-France.  Nous sommes surpris de l'estimation chiffrée annoncée par le maire: "estimation à 77 000 € sur dix-huit ans, hors travaux de construction des nouvelles ailes et des réparations éventuelles", qui nous apparaît totalement irréaliste.  Notre association, avec un de 18 ans, a géré les importants travaux de la première restauration: établissement d'un document d'arpentage+plancher étage supérieur+consolidation de la maçonnerie supérieure de la tour +charpente+toit en bardeaux de chataignier+axe tournant en chêne+ailes+une lucarne et sa fenêtre+5 fenêtres. Puis, pendant 18 ans, elle a géré les frais inhérents au moulin (assurance, entretien parcelle, etc.). Or, elle est bien loin d'avoir eu à supporter, au total (restauration+frais pendant 18 ans), de telles dépenses vertigineuses.
Par ailleurs, au conseil municipal les élus de l'ARPD (Association pour la Restauration du Patrimoine Damganais) ont évoqué l'opportunité pour la commune de contracter un , non pas de 18 ans, comme écrit dans l'article Ouest-France du 20 décembre, mais de 80 ans . Ce n'est pas pareil!
A noter que le propriétaire est déjà d'accord pour un bail de 50 ans.