Deux notes préliminaires ou commentaires de Benoist Busson:
"Le gros problème de la loi littoral c’est sa non application constante depuis 30 ans ; 3,7 millions de m2 construits chaque année sur les communes du littoral (chiffre DATAR-DIACT 2004), mais ce n’est pas assez, il était urgent de modifier la loi !"

"Si le texte du projet de loi "Adaptation des territoires littoraux au chagement climatique" sorti de l'Assemblée nationale mardi dernier reste en l’état, seront autorisées toutes les activités agricoles, même dans les espaces proches du rivage (excepté les 100 mètres du rivage et les espaces par ailleurs inconstructibles bien sûr)... maison d’habitation de l’agriculteur pour surveiller son blé qui pousse, poney club, pépinières avec accueil du public transformé en parc, installations de commercialisation des produits (« vente directe »). Qui sérieusement viendra ensuite vérifier qu’il n’y a pas de changement de destination ? Un atelier ostréicole se transforme avec deux coups de « placo » en jolie maison d’achitecte, avec une plus-value conséquente. Les 4 ou 5 agents départementaux de la DDTM assermentés pour constater les infractions ? Le maire ?"

Aussi, et comme écrit dans l'article précédent, la mobilisation continue avec la pétition à signer en ligne jusqu'au 13 février: www.change.org/p/ne-touchez-pas-a-la-loi-littoral/u/19257590