PLU: Attention aux Extensions de Zones Artisanales (ZA) qui ne seraient pas en continuité d'un village ou d'une agglomération
ANNULATION PAR LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF
L'extension de la zone artisanale de Belz vient d'être annulée (le 5 mai) par le tribunal administratif de Rennes, sur requête de l'association "Les Amis des Chemins de Ronde": www.vannes.maville.com/actu/actudet_-Zone-artisanale-de-Belz-permis-annule-_dep-922902_actu.Htm
Cette affaire avait, début avril, suscité de fortes réactions locales, puisqu'une manifestation avait été organisée contre l'association:
penestinlittoral.blogspot.com/2009/04/une-manifestation-malsaine.ht
Cependant, les juges ont suivi l'avis du commissaire du gouvernement, qui déclarait lors de l'audience, le 16 avril dernier : "Il ne s'agit pas d'opposer développement économique et loi littoral. La loi littoral préserve les conditions de ce qui fait l'atout majeur des communes littorales".
Et, ce qu'il faut souligner, c'est que certains élus commencent à être acquis à cette cause. Ils prônent ainsi "l'urgence d'une optimisation de l'aménagement du territoire et du littoral, la protection de l'environnement, et du patrimoine naturel et historique. Ils rappellent les alertes contre «les dangers de la marchandisation du littoral et le non-respect de l'environnement... Arrêtons de confondre croissance commerciale tous azimuts et gestion économique durable avec emplois pérennes », lancent-ils, en notant que la crise devrait inviter à repenser les pratiques d'aménagement, de production et de consommation. Et de suggérer un développement plus axé sur le secteur de l'écohabitat, sur l'échange de type Amap, les services sociaux et culturels et lieux de rencontre ainsi que la remise "au «coût" du jour» des jardins communaux: «Nous risquons fort d'en avoir besoin bientôt»...(Le Télégramme du 4 mai 2009).
Cette affaire avait, début avril, suscité de fortes réactions locales, puisqu'une manifestation avait été organisée contre l'association:
penestinlittoral.blogspot.com/2009/04/une-manifestation-malsaine.ht
Cependant, les juges ont suivi l'avis du commissaire du gouvernement, qui déclarait lors de l'audience, le 16 avril dernier : "Il ne s'agit pas d'opposer développement économique et loi littoral. La loi littoral préserve les conditions de ce qui fait l'atout majeur des communes littorales".
Et, ce qu'il faut souligner, c'est que certains élus commencent à être acquis à cette cause. Ils prônent ainsi "l'urgence d'une optimisation de l'aménagement du territoire et du littoral, la protection de l'environnement, et du patrimoine naturel et historique. Ils rappellent les alertes contre «les dangers de la marchandisation du littoral et le non-respect de l'environnement... Arrêtons de confondre croissance commerciale tous azimuts et gestion économique durable avec emplois pérennes », lancent-ils, en notant que la crise devrait inviter à repenser les pratiques d'aménagement, de production et de consommation. Et de suggérer un développement plus axé sur le secteur de l'écohabitat, sur l'échange de type Amap, les services sociaux et culturels et lieux de rencontre ainsi que la remise "au «coût" du jour» des jardins communaux: «Nous risquons fort d'en avoir besoin bientôt»...(Le Télégramme du 4 mai 2009).
Par Marie-Roberte | | 14/05/2009 23:40 | Actualités | aucun commentaire |