Les efforts de vingt ans, dont la "volonté continue de préservation du patrimoine naturel autour de l'estuaire"  viennent d'être couronnés par une reconnaissance européenne.

De quel estuaire les espaces naturels ont-ils été ainsi protégés? Les espaces naturels littoraux bordant l'estuaire de la Vilaine? Ceux de la rivière de Pénerf?
De quelle reconnaissance européenne est-il question?

Depuis 2006... création de trois forêts urbaines. L’objectif est de limiter l’étalement des constructions et de valoriser les friches agricoles. Ces trois forêts couvriront à terme, d’ici 2016, une superficie de près de 800 hectares. La biodiversité dans la trame verte et bleue a eu déjà des résultats puisque les corridors écologiques, les cours d'eau, les haies, les talus ont vu évoluer des espèces...

Quelle ville intègre ainsi dans sa politique le développement des espaces verts?

Un peu trop ringard pour Damgan en tout cas, qui prône le développement "de la ville" par celui de projets immobiliers (type résidence de tourisme Odalys à la villa Ste-Anne-), ou par celui du béton et du goudron dans les espaces verts, comme entre Damgan et Kervoyal.
Considérer la valeur du patrimoine naturel, est ici de l'ordre des futilités, ne fait pas très sérieux, vraiment, pour Damgan qui se veut "une ville", une vraie!
 
Cependant, et pour répondre à la question posée en début d'article, la ville de Nantes ne voit pas, et depuis longtemps, les choses de la même façon. C'est en raison de 20 années d'efforts et d'engagements pour l'environnement, entre autres la volonté continue de préservation du patrimoine naturel autour de l'estuaire de la Loire, que la Commission européenne vient de lui décerner le prix de capitale verte européenne pour 2013.

Et, pour mieux visualiser le gouffre qui sépare un maire, homme politique responsable envers les générations futures, et un maire tel que Monsieur Daniel, voici cette petite histoire:
Le 23 mars 1912, Monsieur Paul Bellamy, maire de Nantes, présente devant le conseil municipal le projet d'acquisition de la propriété de la famille Caillé (futur parc de Procès):"Vous savez combien sont utiles à la santé publique ce que les hygiénistes appellent espaces libres, c'est à dire les terrains non bâtis aussi vastes que possibles, plantés d'arbres, aménagés en parcs et jardins et qui, producteurs d'oxygène, laissant circuler sans obstacle l'air pur et la lumière, constituent en quelque sorte les poumons nécessaires à la vie de l'organisme important qu'est une grande ville industrielle...".
Certains conseillers estimaient que d'autres opérations étaient plus urgentes à Nantes, le parc étant situé à la campagne! Le maire signala:"Il arrivera une époque où ce parc se trouvera en pleine ville et les nantais d'alors nous serons reconnaissants de leur avoir ménagé le plaisir d'y passer d'agréables moments".
Ainsi le conseil municipal approuva la promesse de vente et la propriété 12 ha fut acquise pour la somme de 320 000 francs.