Avis d'enquête publique, ouverte jusqu'au 20 juillet inclus:
http://www.nosdechetsenquestions.fr/Portal_Upload/Files/Enquete%20publique/publicite_detaillee_enquete.pdf

Le commissaire enquêteur reçoit certains jours au conseil général, à Carentoir, Auray, Pontivy , Ploërmel, Le Faouet, Lorient. Toute correspondance est à adresser à Mme la Présidente de la commission d'enquête sur le plan départemental des déchets ménagers et assimilés Hôtel du département 2 rue St Tropez , BP 400, 56009 Vannes Cedex .

Dossier téléchargeable en format pdf: http://www.nosdechetsenquestions.fr/

Ce dossier est consultable dans chacune des 261 mairies du Morbihan.

Les associations de consommateurs et de protection de l'environnement membres de la commission consultative chargée d'élaborer le nouveau plan, ont proposé un plan alternatif qui n'a fait l'objet d'aucune discussion et a été ignoré.
En conséquence, elles sont opposées au plan proposé à l'enquête publique.

Résumé de l'avis des associations de consommateurs et de protection de l'environnement:

http://www.nosdechetsenquestions.fr/Portal_Upload/Files/supports-infos/r%E9unions-commissions/r%E9union%20novembre/Note_Associations.pdf

Ces associations proposent quelques pistes de réflexion, en quatre points forts:

1-Collecte sélective poussée en porte à porte, et non containers collectifs comme prévu sur le secteur de Vannes. Dans ces containers collectifs, peuvent potentiellement se mélanger aux bio déchets des matières toxiques( piles, accumulateurs portables, détergents, médicaments, ampoules, métaux lourds). Le compost issu de l'usine de traitement ne pourra pas servir à la production légumière.
2-Ramassage des déchets dangereux des ménages (stockés par exemple dans un sac accroché à la poubelle roulante individuelle).
3-Ramassage deux fois par semaine des déchets fermentescibles(déchets organiques de cuisine et de jardin).
4-Collecte des emballages.

Cela suppose une information poussée au domicile des particuliers faite par des "ambassadeurs de tri".

Parmi les autres objectifs réclamés par les associations, citons:

-Mise en place de la redevance incitative qui privilégie le citoyen produisant le moins de déchets ménagers(taxation au poids et au volume de la poubelle résiduelle) qui réduit les déchets de 30 à 40% et la facture aussi. Mise en place immédiate de la redevance spéciale pour les déchets assimilés(commerçants, artisans, camping etc.) obligatoire.
-Privilégier la notion de bassin de vie, pays ou communauté intercommunale, à dimension pertinente(impact transport) et à autonomie totale. Chaque bassin de vie doit gérer ses déchets. Seuls les déchets de haute toxicité à traitement spécifique y dérogeraient ainsi que les recyclables secs dont les centres de tri pour des raisons de performances techniques et économiques doivent dépasser les 10 000 tonnes.
-Compétence globale des structures intercommunales: collecte + traitement. Or, le SYSEM(secteur de Vannes, dont fait partie parmi d'autres, la communauté de communes de Muzillac) n'est saisi qu'après la collecte.

Voir aussi notre article du 26 février dernier: .

Rappel : Déchets → Collecte → Centre de tri  → Usine de traitement (stabilisation biologique -compostage) → à partir de là, valorisation par compost – enfouissement des déchets ultimes en centre de stockage.


A consulter la très intéressante circulaire ministérielle du 25 avril 2007: 070425_Circ.pdf (1 Mo

Egalement, l'annexe à la circulaire précitée : 070425_Circ_ann... (2 Mo)  



Le plan soumis à enquête publique n'est pas assez ambitieux pour atteindre les objectifs visés par Mme Ollin: parvenir à passer d'une production annuelle d'ordures ménagères (au sens strict, càd hors déchetterie) par habitant, de 350 kg actuellement, à 250 kg dans les 5 ans, et à 200 kg dans les 10 ans.