Amis de Kervoyal - Que sera l’Après Covid 19 ?

Le monde a basculé. Nous sommes en plein Covid 19. Les jours sombres succèdent à d’autres jours sombres. Et on n’aperçoit même pas le bout du tunnel.

Qu’y a-t-il d’ailleurs au bout ? L’espoir que seront enfin écoutés ceux qui depuis longtemps tirent la sonnette d’alarme?

Ainsi, Jane Goodall, primatologue britannique de renommée mondiale, qui a longtemps travaillé sur les chimpanzés, avertissait aujourd’hui: « C'est le "mépris" de notre environnement qui a causé la crise du Covid-19. Mais il est temps d'apprendre de nos erreurs et tenter d'éviter de futures catastrophes… C'est notre mépris pour la nature et notre manque de respect pour les animaux avec lesquels nous devrions partager la planète qui ont causé cette pandémie, qui avait été prédite de longue date. Car à mesure que nous détruisons, par exemple la forêt, les différentes espèces d'animaux qui l'habitent sont poussées en proximité forcée et des maladies passent d'un animal à un autre, et un de ces animaux, rapproché par force des humains, va probablement les infecter.

Ce sont aussi les animaux sauvages chassés, vendus sur des marchés en Afrique ou en Asie notamment en Chine, et nos élevages intensifs où nous parquons cruellement des milliards d'animaux, ce sont ces conditions qui donnent l'occasion aux virus de faire le saut entre les espèces vers les humains ».

Ces propos sont extraits d’un article publié ce jour par le Journal Le Point : www.lepoint.fr/monde/coronavirus-les-humains-doivent-cesser-de-mepriser-la-nature-avertit-jane-goodall-11-04-2020-2370995_24.php

Au bout du tunnel, un changement radical ? Ou bien, l’oubli rapide pour recommencer comme avant?

Certains n’attendent même pas la fin du confinement pour donner raison à cette seconde éventualité.

Ainsi, à Bétahon, sur la commune d’Ambon, une haie touffue en bordure de chemin creux, le chemin "Er Goher", abritant oiseaux, insectes, petits mammifères..., vient d’être saccagée en plusieurs endroits.

Cette haie est pourtant protégée par le PLU récemment approuvé le 28 février dernier.

Alors, pourquoi avoir dégradé cette haie ?

Tout simplement pour donner accès à des terrains rendus constructibles par le même PLU.

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C’est donc quelqu'un sans scrupules, qui a profité du confinement pour se dépêcher de donner accès à son terrain rendu constructible par le nouveau PLU: pas de promeneur donc pas de témoin gênant de ces travaux illégaux. Les délais administratifs de contestation se trouvant prolongés à cause du confinement, il fallait qu'il en profite et se dépêche.