Une récente parution de France Nature Environnement invite chacun à une responsabilité environnementale et sociétale par rapport aux smartphones.

D'abord être un consommateur bien informé:
  • En Chine, l’exploitation du néodyme, utilisé dans les aimants des smartphones, génère des rejets d’eau acide et des déchets chargés en radioactivité ainsi qu’en métaux lourds.
  • Au Chili, en Argentine et en Bolivie, l’utilisation massive d’eau pour la production de lithium (métal présent dans les batteries des smartphones) provoque des conflits d’usages avec les populations locales, au point de compromettre leur survie.
  • Selon l’UNICEF, plus de 40 000 enfants travailleraient dans les mines du sud de la République Démocratique du Congo, dont beaucoup dans des mines de cobalt et de coltan, minerais stratégiques que l’on retrouve dans les batteries et condensateurs des smartphones.

Et adopter des bonnes pratiques.

Citons par exemple trois des cinq solutions utilement proposées par FNE pour réduire les impacts dommageables de ces appareils :

  • Acheter un téléphone d’occasion. On en trouve sur le site du Label Emmaüs ou la plateforme Back Market qui travaille avec le réseau Envie et les Ateliers du Bocage pour la remise en état des appareils.
  • Sinon, choisir un modèle conçu pour durer, notamment avec batterie amovible, et s'assurer que le téléphone dispose d’une connectique complète (port audio jack, port USB…) et d’un Se renseigner auprès du vendeur sur la durée de disponibilité des pièces détachées et les conditions de garanties proposées.
  • Offrir une seconde vie à son smartphone; En France, on ne collecte actuellement que 15 % des téléphones portables en fin d’usage et on estime qu’au moins 30 millions d’appareils « dorment » dans nos tiroirs.
Regarder aussi cette toute petite vidéo: youtu.be/6EwsUqTevnE