Dans le cadre de la révision du PDEDMA ( Plan D'Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés du Nord), sept débats publics se dérouleront du 12 au 21 septembre prochain. Tous les Morbihannais sont invités à découvrir ce projet de plan et à discuter de son contenu avec des élus et des experts.
Pour ce qui concerne notre secteur, ce débat aura lieu à
Muzillac, mercredi 20 septembre à 18h30
Muzillac / Salle de spectacle (Centre d'animation du Vieux Couvent)Allée Raymond Le Duigou -
56 190 Muzillac

Faits: Le 16 juin 2006, des oeufs collectés dans trois poulaillers domestiques en plein air se trouvant dans la zone située sous le panache de l'usine d'incinération des ordures ménagères de Besançon (Doubs) contiennent des taux de dioxine supérieurs aux normes, et même très nettement supérieurs à la teneur maximale autorisée dans le secteur le plus exposé, au nord-est de l'installation.

Jean-François Viel, épidémiologiste à l'université de Besançon (Doubs) avait financé ces analyses (effectuées par un laboratoire lyonnais agréé par le ministère de l'Agriculture) dans le cadre des recherches qu'il mène avec son équipe depuis huit ans sur l'impact sanitaire des rejets de l'incinérateur bisontin () et il a été le premier surpris de ces taux. En effet, l'incinérateur de Besançon respecte les nouvelles normes de rejet rendues obligatoires depuis le 28 décembre 2005.

Les dioxines sont des produits chimiques toxiques essentiellement formés lors de combustions incomplètes, qui s'accumulent dans les graisses tout au long de la chaîne alimentaire. 90 à 95% des dioxines accumulées dans le corps humain proviennent de l'alimentation. On les retrouve essentiellement dans le beurre, le fromage, les œufs, viandes, volailles et certains poissons gras (élevage).

Pour diminuer les émissions de dioxine

Le gouvernement (à l'exemple du Japon) peut développer des procédés thermiques intrinséquement plus "propres" tels que la pyrolyse, la gazéification et la vitrification ou des technologies non thermiques mais conduisant à une réduction du volume et de la nocivité des déchets tel que la méthanisation. La priorité doit être donnée à la réduction de la production de déchets et au tri sélectif tout en baissant les taxes d'ordures ménagères pour récompenser les plus méritants.
Quant aux industriels, ils peuvent réduire le nombre et le volume des emballages.
Quant à chacun de nous, on peut prendre un sac à dos ou un caddie pour aller faire ses courses. Il ne devrait plus nous être proposés dans les commerces que des sacs biodégradables (comme les sacs plastiques en amidon de maïs) et payants, ou bien des sacs consignés. Plus un seul sac en PVC n'émaillerait la nature ou se retrouverait dans les déchetteries.