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Ce projet de construction vise à mettre en valeur, par contraste, les maisons environnantes appartenant au patrimoine bâti de la commune de Damgan.
De plus, il comble un espace vert (les arbres derrière et à côté sont condamnés), qui, comme tout espace vert, requiert un minimum d'entretien. Avec le béton, l'artificialisation du sol, une couche de bitume rajoutée sur la promenade, c'est propre, net, aseptisé, et finis les soucis.
A la limite, on pourrait concevoir des arbres en plastique et une pelouse synthétique. Mais, quand même, ça ferait trop nature, ou imitation nature. Donc du béton encore du béton; c'est mieux, plus simple, plus économique. En plus, ça tient face aux tempêtes.
Parce qu'on est sur le front de mer; celui de la petite plage de Kervoyal. Donc autre avantage: en remontant de la plage c'est un front de mer moderne, contemporain, qui rassurera les promeneurs, bien loin des "dents creuses" et des sortilèges de Dame Nature... qui pourrait, qui sait... donner de mauvaises idées à d'éventuels défenseurs du paysage.
On est en zone urbanisée, oui ou non?! On n'est pas à la campagne. Faut pas tout mélanger. Certains, mal intentionnés, diront que "verrue", "dents creuses" et "sortilèges", c'est le même champ sémantique... Comment? Une verrue? Qui oserait dire que ce projet est moche?
Touristiquement parlant, ce qui est déconcertant n'est pas dénué d'attractivité. Et situé en espace sensible -front de mer- c'est incontournable. D'ailleurs, le Parc naturel régional du Golfe du Morbihan ne pourra que s'enorgueillir d'un tel projet inattendu, insolite. L'art n'est-il pas, aussi, une espèce de provocation? Ou bien doit-on parler d'art de la provocation?