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Lcivilisation zapotèque était une civilisation amérindienne précolombienne de structure matriarcale; Les Zapotèques forment toujours actuellement une ethnie mexicaine. 

Au Sud du Mexique, en territoire zapotèque, la commune d’Union Hidalgo, demeure un véritable eldorado pour les leaders mondiaux du secteur énergétique, en raison de la puissance et la constance de ses vents. C’est là qu’EDF planifie, depuis 2015, son quatrième projet d’infrastructures éoliennes : le projet Gunaá Sicarú.

En prévoyant d’implanter 115 éoliennes, ce projet massif concerne bien évidemment, en premier lieu, les habitants d’Union Hidalgo, issus à 90 % du peuple autochtone zapotèque, pour qui le rapport à la terre et à la nature est sacré.

Or ils n'ont pas été consultés par EDF sur l'utilisation de leurs terres.
Et la France, qui détient 83% du capital du groupe EDF, reste muette.

"Bien qu’actionnaires majoritaires d’EDF, l’État français et l’APE n’ont pris aucune action appropriée afin de prévenir les violations des droits d’Unión Hidalgo liées au projet Gunaá Sicarú. Selon son devoir de vigilance, EDF doit respecter les droits humains dans ses activités. En vertu du droit international, l’État français a quant à lui l’obligation de respecter et de protéger les droits humains"- Cannelle Lavite, juriste entreprises et droits humains.

Ce silence apparaît d’autant plus problématique et contradictoire que dans six mois, la France prendra la présidence de l’Union Européenne. 

"La question d’une directive européenne relative au devoir de vigilance des multinationales devrait figurer en haut de l’agenda. Et en même temps, la France continuera d’apporter son soutien à EDF, impliqué dans des violations aux droits humains des peuples autochtones au Mexique. Un tel double langage, un tel cynisme ne peut perdurer". -Swann Bommier