La révision avance… Elle en est au stade du PADD.

► Notre priorité est la coupure verte du Loch.

                         













Vous constatez sur la vue aérienne ci-dessous, le linéaire de l’urbanisation qui a envahit toute la façade atlantique sauf… un ultime espace; Comme par miracle, il a échappé aux bétonnières. Ne faut-il pas dorénavant, le préserver précieusement? 

A quoi tient encore le charme de Damgan? Ne serait-ce tout simplement à tels espaces naturels, où l’influence de la mer, toute proche, se ressent, se respire ? Il faut emprunter la promenade en crête de dune pour vraiment réaliser, à quel point cette perspective verte est appréciable.

Par le passé, à plusieurs reprises, l'assocaition a dû se battre pour y éviter des constructions. L’annulation du précédent PLU, en 2006, en était une des raisons.

Si un plan paysager est en cours d’élaboration pour reconnecter un grand terrain à l'est avec l’espace du Loch dont il est complètement exclu, si le recul du parking en front de mer est souhaité - mais la solution n’est pas encore trouvée- , si une zone Ul de plus de 3,5 ha, permettant des constructions dont une salle multifonction de 13m50 de hauteur doit être supprimée… C’est très bien ... Mais ce n’est pas suffisant.

La révision du PLU donne  aujourd’hui l’opportunité de préserver et de mettre en valeur ce qui constitue un véritable atout pour notre commune littorale.

Comment? Par exemple, en faisant reconnaître cet espace comme une coupure d'urbanisation au titre de la loi littoral.

La loi littoral prescrit que « les plans locaux d’urbanisme doivent prévoir des espaces naturels présentant le caractère d’une coupure d’urbanisation ». 

La jurisprudence, quant à elle, indique que les coupures d’urbanisation doivent être prévues sur les territoires significatifs de la commune. 

Aucune coupure au titre de la loi "littoral" ne concerne cette façade atlantique.

C’est pourquoi nous demandons que cette vaste coupure verte, qui recouvrent une étendue nécessaire  pour rompre efficacement un phénomène de « conurbation » de la façade atlantique, soit classé en « coupure d'urbanisation ».

Comme on peut le voir sur la vue aérienne ci-dessus, cette coupure présente en effet un rapport d’échelle indispensable avec les zones d’urbanisation qu’elle sépare. 

On apprécie à sa juste valeur cette perspective verte depuis la promenade en crête de dune.
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Note n°1: Il a été question de la zone artisanale de La Lande. L’extension sur 1,5ha vers l’espace naturel, prévue par le PLU de 2014, est illégale car contraire à la loi « littoral ». Réglementairement, cette zone artisanale doit rester dans ses limites actuelles.
C'est comme pour la zone Ul du Loch, illégale.
Hélas diront certains! On est dans une commune littorale, on a la malchance d'être bordé par l'océan, et donc d'être soumis à la loi littoral! On en prend les avantages, mais on est contraint d'en accepter les inconvénients.
C'est comme ça; On n'y peut rien!

Note °2: A la réunion publique sur le projet de PADD, le 13 octobre dernier, la commune a exposé son choix de créer 400 logements d'ici 2027. Chiffre aux conséquences très importantes, puisqu’il va déterminer le chiffre de la consommation d’espace en extension nécessaire.

S'il est donc nécessaire de construire 400 logements d’ici 2027 (résidences principales et secondaires confondues), c'est pour avoir 309 logements destinés à l’accueil de nouvelles populations.
Relevons déjà que le nombre d’occupants par logement sera de 1,85 habitants alors que le SCOT prévoit lui, un chiffre de 2,05 habitants par logement.

Mais de plus,  si l’on part de 1660 habitants actuellement sur Damgan, cela donne un taux de croissance égal à 2,9% par an, pratiquement 3%. Ce qui est énorme (dans le PLU de 2014, le taux de croissance est égal à 1,4%) et en contradiction avec le Scot qui prescrit une croissance moyenne de seulement 0,9% par an.

VI)  Sous les arbres de Damgan

Il n’y a guère d’arbres à Damgan.

Cependant, les cupressus et pins qui poussent en bas des dunes de Landrezac, au bord du boulevard de l’Atalante, posent problème au Département.

                      

Leur distinction en « Espace Boisé Classé » dans le PLU actuel les a déjà sauvé cet hiver contre la velléité du Département de les abattre, afin de restituer les dunes dans leur état naturel.

Mais le PLU pourrait annuler cette protection.

Un autre espace boisé a fait l’objet d’une coupe sèche, celui qui bordait la RD 153, non loin de la zone artisanale de La Lande : Ici ces arbres étaient dangereux, et la responsabilité de la commune était engagée.

Cependant, le terrain doit être replanté, au moment propice, c'est-à-dire en automne, d’une haie bocagère constituée d’arbres de hautes tiges à feuilles caduques, et de chênes verts.