L'association a publié deux articles à ce propos, les 11 et 15 avril dernier.

Nous y  dénoncions le saccage d'une haie protégée à Bétahon (commune d'Ambon), qui pendant le confinement a été percée de plusieurs ouvertures, d'environ 6m pour l'une et 15m pour l'autre. Ainsi, l'accès à un terrain rendu constructible par le PLU approuvé le 28 février dernier, a pu être donné par son propriétaire.
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M.Audran, maire encore en exercice à cause du confinement, s'était alors engagé, le 14 avril, à dresser procès verbal et à envoyer la plainte au procureur.

Le plus important étant d'obtenir la reconstitution de la haie par l'auteur du délit.

Cependant, depuis, nous n'avons aucune nouvelle!

Le cas d'Ambon n'est hélas pas un cas isolé en cette période de confinement, si l'on en croit cet article de Ouest France du 20 avril dernier:www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/pays-de-la-loire-des-haies-detruites-illegalement-pendant-le-confinement-6812621
Et aussi celui du journal Libération, le 2 mai: geographiesenmouvement.blogs.liberation.fr/2020/05/02/western-en-franche-comte/

France Nature Environnementavait rappelé voici quelques années l'importance de telles haies: 

«Éléments assentiels des paysages ruraux français... les haies sont des lieux de reproduction, d’alimentation et de repos pour beaucoup d’espèces menacées et protégées... Elles protègent les sols du ruissellement, servent de brise-vent pour protéger les cultures, et sont l’habitat des prédateurs des ravageurs des cultures... Elles sont aussi des puits de carbone... et contribuent à la compensation des émissions de gaz à effet de serre. "