Le niveau du débat à Damgan est tombé bien bas, si je considère la lettre anonyme reçue il y a quelques jours.

Après lettres recommandées avec avis de réception, pétition, articles de presse, voilà maintenant une lettre anonyme. Tout cela a singulièrement des relents de harcèlement moral.

Lettre anonyme donc; A travers un tissu d’injures où tout est mélangé, on m’accuse d’avoir fait payer aux damganais les recours contentieux engagés et gagnés par l’association.  Ce courageux anonyme ne voit même pas que la responsabilité de ces recours incombe à la précédente municipalité qui signait des permis de construire illégaux… avec des conséquences négatives sur l’environnement. J’aime à rappeler par exemple, que sans Les Amis de Kervoyal, il n’y aurait plus de petite plage à Kervoyal, puisque le projet de port de plaisance de 1991 entraînait la disparition du sable de la plage ; Chronique d’une mort annoncée. Mais qui s’en souvient ? Qui s’en est seulement rendu compte ?

Il faut bien comprendre que l’association n’est pas au service d’intérêts particuliers. C’est l’intérêt général qui nous a toujours guidés.

Mais, quand une association sérieuse est méprisée, quand on n’a rien à faire de ses remarques, quand on la laisse parler en se disant que de toutes façons on fera ce que l’on veut parce qu’on est élu et qu’on décide de tout, alors les problèmes arrivent. Les problèmes arrivent, parce qu’en dernier recours, il y a le tribunal. Là au moins, l’association sait qu’elle pourra se faire entendre, avec objectivité et avec honnêteté, c’est à dire sans que des intérêts privés viennent tout fausser. C’est tout. C’est juste pour cette raison que nous avons été conduits bien souvent à nous saisir du droit.

Bref, le recours contentieux contre le , engagé en septembre dernier pour la préservation du paysage en front de mer, qui certes contrariait, comme d’habitude, des intérêts privés, nous est encore reproché. Il nous est reproché la liberté de faire notre boulot. Avec force injures, diffamations, calomnies. La classe !

Guillaume Apollinaire, qui a donné son nom à la promenade, doit se retourner dans sa tombe, quand un permis de construire portant son nom inspire une telle prose, un déchaînement de violence verbale et de vulgarité. Quel abîme entre le poète et un auteur, lâche et stupide, de lettre anonyme !

Une main courante a été enregistrée à la gendarmerie de Muzillac.

Ah, j’allais oublier ; On a aussi fracturé notre boîte aux lettres à Kervoyal. Côté positif ici, je recevrai moins de lettres anonymes.