Deux articles parus cette semaine dans Ouest-France obligent les Amis de Kervoyal à réagir.

Premier article paru cette semaine

 


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Monsieur Pierre Carlier se plaint de la dégradation des dunes et de la perte de sable sur les plages?
Mais alors, pourquoi ne réagit-il pas aux déchargements de galets dans la dune, qui non seulement  sont une atteinte grave à un patrimoine biologique exceptionnel, mais aussi risquent  de perturber les échanges de sable entre la dune et la plage, avec pour conséquence une diminution du sable sur la grande plage?

La meilleure façon de conserver les dunes et le sable sur la plage  reste  la préservation des dunes.
 
La partie littorale de la dune, dite « dune bordière », échange fréquemment du sable avec la plage (alimentation de la plage par la dune durant les tempêtes d’hiver dans nos régions, flux inverse durant l’été). Cette partie bordière sert donc de réserve sédimentaire à la plage et protège la partie la plus interne de la dune (source: www.google.fr/url).

Par ailleurs, bien que la pierre rassure, les enrochements, ou murs de protection, accentuent l'érosion et réduisent la reconstruction de la plage. Ces techniques sont maintenant dépassées et proscrites: L'article L.2124-2 du CGPPP "interdit d'une façon générale de porter atteinte à l'état naturel du rivage..."

Quant au nettoyage actuellement en vigueur sur les plages de la commune, il ne consiste pas en un nettoyage "doux" puisque la cribleuse pénètre et remue le sable jusqu'à une profondeur de 30cm. L'été dernier, en bas des plages, à marée basse, des tas de sable mêlés d’algues étaient déposés, pour ensuite être emmenés par la marée haute.

Avec ce procédé, les coquillages,  hélas disparaissent. Et cela est avéré sur la grande et sur la petite plage. Dommage, car nos plages de Damgan-Kervoyal étaient réputées pour présenter une très grande variété, la plus grande peut-être –à vérifier- de coquillages en France.

Soit-dit en passant, les modes de gestion douce des plages ont désormais un impact positif sur le .

Quant au stationnement des camping-car en plein soleil sur le parking devant la salle du Loch, de plus amples plantations d'arbres seraient les bienvenues pour les camping-caristes, et la création d'un talus le long de la nouvelle route avec dessus des plantations de haies formant écran, améliorerait considérablement le paysage.

L'association est prête à échanger sur ces sujets avec Monsieur Pierre Carlier et avec la commune.

Nous avons en effet constaté en lisant Ouest-France le 19 avril, que Monsieur le Maire prône désormais la concertation.
Nous saluons ce changement de cap qui laisse pressentir que notre association "Les Amis de Kervoyal" aura enfin le droit de s'exprimer dans le bulletin municipal.


 

Second article paru cette semaine












 
Mais, en quoi les risques de submersion marine empêchent-ils Monsieur le maire de bâtir pour les primo-accédants, puisqu'il y a suffisamment de terrains à l'intérieur du bourg?  Les projets du Cosquer et de Landrezac, qui vont rayer encore un peu du reste d'espaces naturels, et diminuer encore le charme de la commune (qui se veut ""), sont une fausse excuse, un prétexte mis en avant pour faire passer dans la foulée la forte augmentation de résidences secondaires qui est prévue dans le futur PLU.

Monsieur le maire "déplore ne pas avoir eu de réunion avec le comité de pilotage, alors que la cartographie [des zones submersibles] définitive était censée sortir au cours du premier trimestre de 2011". Quant à nous, nous déplorons ne pas avoir eu de réunion de validation en mairie de l'Inventaire des zones humides (réalisé en 2008), alors que réglementairement, la date butoir pour valider cet inventaire était le 1er avril 2008 (ainsi que le prescrit la mesure n°101 de l'arrêté préfectoral du 1er avril 2003 approuvant le SAGE-Vilaine).