Ce n'est pas souvent que sur le site internet de l'association U Levante on peut lire qu'une commune de Corse respecte la réglementation; alors, on peut saluer, comme l'association corse, la commune de Linguizzetta, qui élabore un PLU respectueux de l'environnement, du littoral, des espaces agricoles, des zones humides, de la justice.

Citons quelques réflexions de son maire, Séverin Medori:

"L'idée c'est de densifier... et de dire non à l'étalement qui à mon sens fait perdre aux communes leur identité".

Certains ont voulu profiter de l'endettement de la commune "en nous faisant comprendre que le fait de libérer la constructibilité nous permettrait de faire rentrer des taxes, donc de nouvelles recettes pour faire face à notre endettement. Nous nous sommes refusés à ce faux développement par excellence."...

"Il a parfois fallu discuter, par exemple avec ceux qui souhaitaient voir passer des parcelles de la  zone agricole à la zone constructible. Il n'y a jamais eu de passe-droit même si c'était parfois assez tendu. Quand on prépare un PLU, il faut se fixer une ligne de conduite et s'y tenir... C'est pourquoi je tiens à rendre hommage aux associations de protection de l'environnement. Elles sont beaucoup critiquées, mais que serait la Corse sans elles? Elles sont, que cela plaise ou non, de véritables outils contre la politique des copains et des coquins"
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Edifiant, n'est-ce-pas!

Note: l'article auquel renvoie le dernier lien, "Les associations écolo, espèces menacées" est tiré du journal Le Canard enchaîné (24 octobre 2012). Nous l'avons lu sur le site Pénestinlittoral (article publié le 26 octobre 2012).