Le projet de PLU arrêté le 22 mars dernier, qui fait actuellement l'objet d'une nouvelle consultation des Personnes publiques associées (jusqu'au 28 juin), pourrait utilement reprendre à son compte les préconisations suivantes, extraites de l'Atlas des paysages du Morbihan, pour enfin préserver la coupure verte entre Damgan et Kervoyal ("inestimable valeur de cette continuité paysagère") en un vaste espace publique de qualité, pour conserver l'attrait du paysage de plaine à l'arrière de la côte, et pour restaurer les haies, le long du projet de piste cyclable, route du moulin.

"Côte de Damgan à Pénestin, estuaire de la Vilaine: Des paysages de côte variés et de subtils échanges avec les plaines.
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Damgan occupe (sous la forme d’un vaste lotissement) le front de mer disponible entre la rivière de Pénerf et l’océan.
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La promenade littorale est soutenue par d’importants ouvrages de protection des côtes, tandis que le front bâti pavillonnaire étalé s’interpose comme premier plan sans ménager d’ouverture vers l’autre rivage de Damgan, sur la rivière de Penerf.
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Les parties de côte non bâties ont pris une inestimable valeur collective et doivent donc être respectées et gérées. L’exemple de Damgan montre en effet les effets d’une urbanisation où les caractéristiques du paysage sont ignorées, voire gommées par des formes urbaines banales, étalées et qui ne ménagent pas de continuités paysagères.
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A Damgan, le linéaire côtier disponible en front de mer est entièrement bâti. Les enjeux se situent donc davantage à l’arrière, vers la plaine. Les routes sont à considérer avec attention, vecteur d’un urbanisme linéaire auquel il faut mettre un terme.
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 Les formes bâties les plus récentes principalement pavillonnaires, ont eu pour effets :
- de consommer de grands territoires, beaucoup plus vastes que ceux des villages initiaux ;
- d’imposer aux sites naturels remarquables et très originaux la banalité de l’architecture pavillonnaire standardisée.
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Dans le respect de la loi Littoral et des continuités paysagères, les prochains projets urbains ont à relever le défi de contribuer à la qualité paysagère, et non de l’affadir !
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Il existe aussi un enjeu de valorisation et développement de la maille bocagère.
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Par Marie-Roberte | | 16/04/2013 07:24 | Actualités | aucun commentaire |