L' a été promue au niveau mondial au cours de la dernière décennie. Elle reconnaît les interconnexions complexes entre la santé des personnes, des animaux, des plantes et l'environnement, et tient compte des conséquences à long terme des actions de développement.

Publié le 29 octobre par l'IPBES France, le rapport du groupe de travail « Biodiversité et Pandémies » démontre clairement le lien entre pandémies et destruction de la biodiversité. Pour éviter la multiplication des zoonoses, nous devons adopter une approche « One health - Une seule santé », préventive, globalisée et qui fasse de la préservation de la biodiversité une priorité politique, économique et sociale.

Exemples
► De nombreux microbes infectent aussi bien l’homme que l’animal, car ils vivent dans les mêmes écosystèmes. Ainsi pour prévenir efficacement la rage chez l’homme, il est indispensable de cibler la source animale du virus (par exemple, en vaccinant les chiens).

► Les informations concernant les virus grippaux circulant chez les animaux sont essentielles pour la sélection des virus utilisés dans les vaccins humains servant à empêcher les pandémies de grippe.

► Jean-Michel Claverie, professeur de médecine et directeur du laboratoire Information Génomique et Structurale du CNRS alerte sur la fonte du permafrost, ou pergélisol, une couche de glace profonde qui existe dans l'Arctique; elle pourrait faire ressortir des virus enfouis dans la glace depuis plusieurs milliers d'années (en 2016, la fonte de la glace a ainsi libéré de l'anthrax, une bactérie mortelle, qui a tué quelque 1.500 rennes en Sibérie)
Le risque, c'est donc que ces virus soient libérés. "Avec la fonte de la glace, des industriels s'installent pour exploiter les ressources de l'Arctique. Ils creusent des énormes trous dans le permafrost", explique JM Claverie. il faudrait aussi plus simplement dissuader les États de s'installer sur la zone arctique pour des activités industrielles.

► Lorsqu’en Guyane il est question d’enlever une forêt pour en faire une mine d’or, il faut peut-être d’abord réfléchir aux conséquences. Cela va changer l’écosystème végétal et animal. Ce sont des  zones tampons qui vont disparaître et c’est la biodiversité qui est en question ici.